Les gars de la Marine

Titre : Quand la brise vagabonde

Artiste : Comedian Harmonists

Année : 1930

Paroles :

Voilà les gars de la Marine !
Quand on est dans les cols bleus, on n’a jamais froid aux
yeux.
Partout, du Chili jusqu’en Chine,
On les reçoit à bras ouverts, les vieux loups de mer.
(Mais oui!)
Quand une fille les chagrine,
Ils se consolent avec la mer.
Voilà Les Gars De La Marine!
Du plus p’tit jusqu’au plus grand, du moussaillon au
commandant.

Quand on est matelot, on est toujours sur l’eau.
On visite le monde, c’est l’métier le plus beau.
C’est l’métier le plus beau.

Du pôle Sud au Pôle Nord, dans chaque petit port,
Plus d’une fille blonde nous garde ses trésors.
Nous garde ses trésors.

Pas besoin de pognon, mais comme compensation,
A toutes nous donnons un p’tit morceau de nos pompons

Voilà les gars de la Marine !
Quand on est dans les cols bleus, on n’a jamais froid aux
yeux.
Partout, du Chili jusqu’en Chine,
On les reçoit à bras ouverts, les vieux loups de mer.
Quand une fille les chagrine,
Ils se consolent avec la mer.
Voilà Les Gars De La Marine!
Du plus p’tit jusqu’au plus grand, du moussaillon au
commandant.

Les amours d’un col bleu, ça n’dure qu’un jour ou deux,
A peine le temps d’se plaire et de se dire adieu !

Et de se dire adieu !

On a un peu d’chagrin, ça passe comme un grain,
Les plaisirs de la terre, c’est pas pour les marins!
C’est pas pour les marins !

Nous n’avons pas le droit de vivre sous un toit :
Pourquoi une moitié, quand on a le monde entier ?

Voilà les gars de la Marine !
Quand on est dans les cols bleus, on n’a jamais froid aux
yeux.
Partout, du Chili jusqu’en Chine,
On les reçoit à bras ouverts, les vieux loups de mer.
Quand une fille les chagrine,
Ils se consolent avec la mer (ils se consolent tous).
Voilà Les Gars De La Marine !
Du plus p’tit jusqu’au plus grand, du moussaillon au
commandant.
Du plus p’tit jusqu’au plus grand, du moussaillon au
commandant.
Du plus p’tit jusqu’au plus grand, du moussaillon au
commandant.

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Miette

Titre : Miette

Artiste : Chaumel

Année : 1932

Paroles :

Miette, tu vendais des violettes,

Quand je t’ai connu souviens toi

Modeste, comme ces fleurs simplettes

Ta grâce me mit en émoi.

Et depuis cet instant, je chante en te voyant :

Miette, Miette, toi si jolie si joliette !

J’aime tes yeux où resplendit,  l’éclat du soleil du midi !

Amie, jolie, toi ma raison et ma folie,

Mon cœur t’appartient pour toujours,  Miette mes amours

Timide, je t’ai dit : »Mademoiselle !

Quelle belle journée de printemps ! »

Moqueuse, va je me le rappelle,  tu m’as ri au nez gentiment

Ce jour-là souviens t’en, il pleuvait à torrent !

Miette, Miette, toi si jolie si joliette !

J’aime tes yeux où resplendit,  l’éclat du soleil du midi !

Amie, jolie, toi ma raison et ma folie,

Mon cœur t’appartient pour toujours,

Miette mes amours